Le karakou est un vêtement traditionnel algérien. Il est souvent conçu pour mettre une femme en valeur au quotidien. Ce type d’habit peut aussi se porter efficacement pendant les évènements importants. Vous en saurez plus sur ce type de vêtement en prenant note de quelques points. Vous pouvez alors vous baser sur les éléments suivants.
L’histoire du karakou
Le karakou était auparavant réservé à l’aristocratie algéroise. Il représente au début la tenue nuptiale des femmes ainsi que des jeunes filles riches algériennes. Notez que ce style vestimentaire s’est toujours composé de différents éléments depuis sa première apparition. Il est de ce fait formé par une veste brodée avec des fils d’or. Ce type de vêtement était autrefois réalisé par des artisans orfèvres.
Il faut savoir que deux méthodes de broderie étaient utilisées au début dont les suivantes :
- La Fetla
- Le Medjboud
Deux options sont aussi possibles sur le choix de modèle auparavant dont les suivantes :
- Le Chelka
- Le Serouel M’daouer
À noter que le karakou a connu de nombreux changements depuis ses nombreux siècles.
Un vêtement apparu au XIVe siècle
Vous devez savoir que l’origine du karakou remonte au XIVe siècle. Il était connu par l’appellation de « Ghlila Djabadouli » et possédait une forme complètement différente des modèles modernes. Ainsi, les femmes portaient ce vêtement avec une taille longue tout en étant larges. D’ailleurs, le produit pouvait se porter efficacement avec une Fouta et un H’zam.
Il ne faut pas négliger la possibilité d’ajouter un profond décolleté sur le vêtement. Cela a permis à la majorité des femmes d’accompagner leur habit par des perles en cascade. À souligner que l’ancienne forme de karakou était limitée à une broderie fine contrairement aux modèles modernes. Celle-ci était réalisée au niveau du col ainsi que des manches.
Le port avec un Serouel M’daouer ou Chelka
Avant d’acheter un karakou, vous devez savoir qu’il était auparavant porter avec un Serouel M’daouer. Ce pantalon bouffant suffisait pour mettre une femme et son vêtement en valeur. Il faut noter que ce style vestimentaire suffisait pour sortir au quotidien. À souligner que la draperie du serouel peut s’accentuer en fonction du goût de la femme qui le porte. Cela permet d’obtenir un certain volume tous les jours.
D’un autre côté, il y a le Serouel Chelka qui est réalisé sous la forme d’une jupe pantalon. Celui-ci est principalement fendu sur les deux côtés. À cela s’ajoute une couture en bas de manière à fermer le vêtement.
Prenez note des accessoires qui se portaient avec le vêtement au début
Il ne faut pas négliger les accessoires choisis par les femmes à chaque port d’un karakou ancestral. Il y a en premier lieu le foulard en tissu précieux qui est connu par l’appellation de M’herma. Cet élément peut être fait avec de la soie ou du satin, mais aussi du mansoudj. Cet accessoire brodé à la main affiche des fils pendants à la fin.
D’autres accessoires sont à privilégier comme le diadème aussi connu par l’appellation d’El’assaba. Il ne faut pas non plus négliger le Krafach Boulahya ainsi que l’El Khalkhal. Vous avez toujours la possibilité de vous procurer ces accessoires si vous voulez porter votre karakou de manière ancestrale.